Depuis toujours le bâton a été une arme primitive dont les mouvements se sont améliorés avec le temps et les affrontements. Il n’y a pratiquement pas d’écrits relatifs à l’origine du JO JUTSU,BÔ JUTSU (technique :jutsu ou jitsu, bâton :jo, bô) actuel. Mais sous NARA JIDAÏ (époque :jidaï) existait une technique appelée Kageno Nagare ou IN (négatif). Puis vinrent les formes Aïki-No-Nagare et Kage-No-Nagare, opposées mais faisant évoluer la pratique générale (bâton métallique : KANA BÔ ou TETSU BÔ, tetsu :fer, de écrit par Mohamed Souheil M'rad 3éme dan Aikikai
La période SENGORU JIDAÏ qui suivit, voit l’éclatement des principes du BUSHIDÔ (voie :dô, guerrier :bushi) du fait de l’introduction des armes à feu, les arts martiaux en léthargie se réveillent, les samurai du nord pratiquent le Hozan ryu qui utilise le Rokushakubô et le Tanbô, le Bô jitsu redevenant une technique noble sur l’impulsion des maîtres du budô qui poussèrent la technique à son extrême. Le bâton n’est pas forcément cylindrique (marubô, cylindrique :maru), il peut être plus épais au milieu et avoir une section carrée (kakubô, kaku :carré), ou hexagonale (hakkakubô, hakkaku :hexagonal) dont les arêtes représentent autant de bords coupants. Les premiers bâtons (takebô) étaient probablement en bambou (take) et servaient aux porteurs comme balanciers pour le transport de marchandises (tenbinbô, tenbin :balancier). Le bâton peut être en métal (tetsubô) tels ceux utilisés par les Yamabushi (guerriers :bushi, de la montagne :yama), mesurant jusque
Pratiquement, le bâton donne un aspect plus martial, plus de danger d’où plus de vigilance, les déplacements et la distance sont amplifiés, avec le sabre, il a donné, du fait des contraintes imposées par ces armes, des techniques avec un sens et une forme de façon que l’on ne puisse dissocier les deux pratiques. Les pratiquants puisant dans leurs acquis physiques pour élaborer de nouvelles techniques, figeant les formes et les classifiant pour les transmettre aux générations futures, permettant de conserver ce patrimoine technique, culturel et historique. D'autres de formes de travail avec le jo sont intéressantes à étudier et même si le jo devient parfois un bô (
Chida Ryôgorô (1837-1921) a semble-t-il créé l'art du Tanjo ou bâton court, durant Ansei Jidaï (1854-1859), traditionnellement le Tanjo mesure
La tradition du TANJO et TANBÔ (tambô) serait celle d’UCHIDA RYÛ TANJO-JUTSU
Directeur technique ASA - TUNISIE